Danse et pensée
Parcours, rencontres et ateliers
Danse et pensée
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Les journées « danse et pensée » sont des rencontres thématiques ayant pour objectif de créer du débat à partir d’extraits de danse, d’éclairages historiques et d’exercices qui mettent en jeu les participants. Le concept est né à Vitry et a été proposé à de nombreuses reprises ces dernières saisons.
Les journées s’adressent aux encadrants de la jeunesse et sont animées par trois intervenants :
Bouziane Bouteldja , danseur-chorégraphe, Cie Dans6T / Thomas Branthôme, enseignant-chercheur en Sciences Politiques, auteur de Histoire de la République / Elsa Poissonnet-Boyer, diplômée en sociologie à Sciences Po Paris et médiatrice culturelle.
« Poser des questions et non pas apporter des réponses. Ceci dit, l’humilité n’empêche pas la précision. Nous avons à cœur de discuter sur une base de connaissances solide. Que le sujet soit la République, la guerre d’Algérie, l’Islam, l’histoire du droit des femmes, nous partons des faits historiques pour recadrer le débat.
La danse est au cœur de l’initiative, car elle parle d’expérience à expérience, elle s’adresse à notre sensibilité. Sa réception et son interprétation sont subjectives. Cela permet à chacun de donner un ressenti, qui n’est pas figé. En discutant avec les autres, on peut apercevoir de nouveaux angles et faire bouger son interprétation. En ce sens, la danse met en mouvement même celui qui la reçoit. C’est un excellent outil pour démarrer une réflexion de façon ouverte.
Une autre façon d’apporter de la matière. Dès les premiers instants, les participants sont mis à contribution par le geste, par le jeu, par des exercices chorégraphiques, en lien avec le sujet de la rencontre. Nous cherchons à travailler à partir d’eux. En intelligence avec le type de public (jeunes, animateurs, encadrants de structures sociales, professeurs, équipe des théâtres, etc.), nous essayons de trouver le modus operandi qui engage physiquement et intellectuellement tout le monde à participer, à entrer dans le groupe, pour s’y sentir libre d’exprimer ses propres opinions. Bienveillance et liberté. La circulation de paroles sincères étant la base du débat, nous cherchons à créer un climat bienveillant, où tout le monde ose prendre la parole pour faire de ce moment de réflexion un moment de partage. »